samedi 28 mai 2011

L'idée en marge

On s'agite, on s'agite et puis, de temps en temps, une petite idée passe, en marge de notre activité principale.
Et parfois, cette idée se présente sous la forme d'un "tiens, il faudrait que je..." ou "là ce serait bien de..."



Arrêtez vous ! Prenez 1 seconde pour laisser cette idée monter à la surface (mais pas plus). Si elle se confirme, si ça n'était pas n'importe quoi (ça arrive), suivez là ! TOUT DE SUITE ! (pas demain...)

jeudi 26 mai 2011

Un âge limite pour développer ?

Encore entendu récemment : "il ne va pas quand même pas passer sa vie à pisser du code ?".

Il semblerait que la "carrière normale" d'un ingénieur en informatique soit (était ?) la suivante :
- commencer comme développeur (on disait programmeur avant. Les plus doués étaient analystes programmeur, ils avaient le droit de comprendre un peu ce qu'on leur demandait de coder)
- devenir chef de projet dans une équipe de développeur : le développeur chef d'une équipe (dont il est parfois le seul membre), qui doit coder, bien sur, mais aussi faire des rapports pour ses chefs et qui a le droit de parler au client
- devenir vraiment chef de projet et gérer des projets, des clients et des sous traitants : plus le temps de coder, on passe son temps au téléphone et devant une feuille excel.
- devenir manager, être responsable hiérarchique. Entretiens, formation, administration.

Donc, si je résume, plus un développeur prend de l'expérience, plus il s'éloigne du développement. Donc, les développeurs expérimentés ne le restent pas longtemps...


Il faut plusieurs années et de bons conseils pour comprendre réellement comment coder correctement, comment choisir la bonne architecture et les bons outils. Or, un développeur dans cette situation qui continue à coder est considéré comme un raté...

Ok, j'exagère un peu et les choses commencent à changer. Mais quand même, ça rappelle un peu le principe de Peter, non ?


Think big, start small

C'est une des "devises" des agilistes et autres extrémistes ;-) de tout bord.
Mais ça ne marche pas que pour le développement logiciel.

Tiens, on peut très bien commencer en bloguant un peu, mais en ayant en tête d'écrire LE best seller du siècle un de ces jours.

;-)

mardi 24 mai 2011

Tous leaders : encore un livre

Pas (encore) lu non plus : The leader who had no title, Robin Sharma


lundi 23 mai 2011

Tous leaders : les preuves

J'entends les sceptiques, les grincheux et les aigris : comment ça, tous leaders ? N'importe quoi, il faut un chef, sinon c'est le bazar et tout le monde glande !

Bon, je répète : le truc, c'est la confiance. Elle crée de l'engagement et après ça marche tout seul.

Mais je reviens sur le fait que chacun peut devenir un leader à un moment donné : vous connaissez l'histoire des survivants, piégés dans la Cordillère des Andes ? Dans cet avion, il y avait une équipe de rugby. Avec un capitaine. Un mec solide, avec des joueurs habitués à obéir. Vous voyez le genre ? Eh bien, après l'accident, ce n'est pas lui qui a pris les choses en main. D'autres membres de l'équipe ont pris le leadership. Question de situation.




J'ai pu le constater par moi même en montagne. Dans des situations exceptionnelles, certains révèlent des comportements insoupçonnés et deviennent des leaders. Et s'il s'agit de gens qui se connaissent bien et ont l'habitude de fonctionner ensemble (de communiquer, de se faire confiance), alors ce leadership est très facilement partagé. Il y a une vraie collaboration, chacun apportant sa contribution.

Tous leaders

Après les méthodes agiles, le livre de Seth Godin sur les linchpins (à lire absolument), un livre d'un français, Jean-Marie Peretti  :


Ca vient de sortir et je ne l'ai pas lu. Mais le titre est évocateur. 

Débarrassons-nous des chefs et laissons émerger les vrais leaders, en fonction du contexte et des besoins ! 
Dans un groupe qui fonctionne (voir mon post précédent sur la confiance), les bons leaders émergent au bon moment, selon ce que la situation nécessite. 

La confiance

Management, méthodes agiles ou pas, engagement, leadership, proactivité, innovation, créativité, autonomie, esprit d'initiative, etc. (vous pouvez compléter cette liste...) : tout est une affaire de confiance.

Mettez une personne (salarié, fournisseur, élève, enfant, etc.) dans un environnement où elle se sent en confiance, où elle peut proposer, se tromper, essayer,  où elle est soutenue et écoutée : vous n'aurez pas à vous préoccuper de tout ce dont je parle ci dessus.

La même personne dans un environnement où elle est contrôlée, où elle doit se justifier, s'expliquer : vous devrez vous préoccuper de la rendre autonome, proactive, etc. et... ça ne marchera pas !

L'équipe

"Dans la vie il n'y a pas de solutions ; il y a des forces en marche : il faut les créer et les solutions suivent."
  [Antoine de Saint-Exupéry]

Ces forces en marche, c'est une équipe. A partir de deux, ça marche. Mais pas tout seul.

Les bonnes personnes au bon moment, avec un objectif commun.

Vendre des girouettes ?

Je reviens sur mon post "dans les nuages".

Exemple : un mec doué de ses mains décide de fabriquer des girouettes et de les vendre sur internet. Faire des girouettes, c'est son truc. Il en a déjà quelques unes dans son garage et plein d'autres dans la tête.
Un jour, il se décide. C'est très simple, il n'a que quelques trucs à faire pour devenir fabricant et vendeur de girouettes :
- fabriquer des girouettes. Facile, c'est son truc et il adore ça
- les prendre en photo. Même le plus bête des téléphones sait le faire
- ouvrir un compte sur Shopify ou BigCommerce, par exemple. Ca ne coûte presque rien et on peut arrêter quand on veut.
- mettre les photos sur ce tout nouveau www.supergirouettes.com
- décider du prix et le renseigner
- téléphoner à un transporteur du coin pour savoir comment ça se passera si jamais un jour il en vend une et qu'il doit l'expédier
- parler de ses girouettes et de son magasin. Tout est bon : les amis, la famille, des affiches chez le boulanger, facebook, le club de pétanque, le bistrot du coin, twitter...

Et voilà, c'est parti. Peut-être qu'il n'en vendra aucune, parce que franchement, vous achèteriez une girouette en forme de cochon, vous ?



Mais ça lui aura coûté quoi ? Quelques euros donnés à Shopify ? Quelle importance à côté du plaisir d'avoir réalisé quelque chose, d'avoir rencontré des gens et d'avoir appris ?

Allez, davaï ! comme disait Youra.

dimanche 22 mai 2011

Se fixer un objectif quotidien

Il faut des projets. Et les faire avancer pas à pas.

Mais attention ! Le risque avec le pas à pas, c'est que ça n'avance pas... Pas parce qu'un pas c'est petit (même si certains ont des jambes plus grandes que d'autres), mais parce qu'on reste les deux pieds scotchés au même endroit, avec plein de bonnes raisons.

La procrastination est l'ennemi des projets.

Il faut se fixer des objectifs atteignables et précis. Hier, mon objectif était de mettre Geronimo (mon bateau) à l'eau. C'est fait. Le "projet Geronimo" n'est pas terminé pour autant, il y a du matériel à tester, à changer, à réparer.
Et je ne sais pas quand je m'y mettrai (car mon objectif du jour concerne un autre projet). Mais ça a avancé...

Fixez vous un objectif quotidien qui fasse avancer un de vos projets. Et dites vous que les journées où vous le réalisez sont de bonnes journées.

A lire : How to set smart daily goals

samedi 21 mai 2011

All I want to be is someone that makes new things and thinks about them

Super pouvoir

Il faut travailler ses points forts. (vous vous y êtes mis, j'espère ! ;-) )

Vous les connaissez sûrement. Parmi eux, il y en a un qui est encore plus important : votre super pouvoir.

Il faut l'identifier (cherchez bien, vous savez ce que c'est - et faites vous aider au besoin, les potes c'est là pour ça).

Et ensuite, vérifiez que vous l'utilisez ! Si ce n'est pas le cas... eh bien, il est temps de s'y mettre, non ?

Faites des projets

Faites des projets ! Peu importe que vous les réalisiez ou non, il faut en faire, c'est vital. Du petit projet pour le prochain week end au rêve de votre vie, toute la gamme est possible.

Ce qui compte, c'est d'en avoir et d'en faire avancer certains. Aucune urgence, allez y pas à pas tant que c'est dans la bonne direction.

Quelques uns des miens :
- bloguer
- mettre à l'eau Geronimo (aujourd'hui, si tout va bien !)
- faire du kayak de mer en autonomie en Corse (bientôt)
- emmener Céline en haut de Roche Faurio
- exposer les tableaux de Céline au refuge du Glacier Blanc cet été (scoop ;-))
- exposer les futures toiles géantes de Céline chez Espace Montagne à la fin de l'année (ça c'est parti !)
- concrétiser "autour d'un carré" (je vous expliquerai)
- remonter le glacier du Karakoram en ski (2012 ?)
- développer une appli sympa sous Android - idéalement en open source (j'ai fait quelques pas, mais là ça n'avance plus beaucoup)

et quelques autres, dont il est encore trop tôt pour parler.

Et vous ?

jeudi 19 mai 2011

Un mouvement de fond ?

Méthodes agiles - Scrum, eXtreme Programming, Kanban, Lean, DevOps : un mélange de réalisme, d'efficacité et de confiance
                                               
Permission marketing, économie du don, OpenSource, CreativeCommons : pareil ?

Tout ça semble être un vaste mouvement de fond, qui petit à petit, s'impose un peu partout et qui est en train de changer la façon dont nous produisons, vendons, travaillons, vivons ?

Êtes vous indispensable ?


Livre #2 : Êtes vous indispensable ?
Un livre optimiste et qui réveille. Vive Seth Godin ! Vive les linchpins !

Livrer quelque chose qui fonctionne

Livrer quelque chose qui fonctionne (logiciel ou autre), c'est respecter les autres.

Et en plus, ça rapporte.

Le bateau est en sécurité dans le port

"Le bateau est en sécurité dans le port. Mais ce n'est pas pour cela que les bateaux ont été construits."
Paulo Coelho.

Travaillez vos points forts

Depuis l'école primaire (et peut être avant ?), en passant par le collège, le lycée et tout ce qui suit, jusqu'au fameux entretiens individuels, on identifie nos points faibles et nous encourage à nous améliorer sur ces aspects.

NB : En langage de manager, un point faible ça s'appelle un axe de progrès.

Ok. Mais tout ça nous encourage à devenir moyens. Si j'ai un point fort et que je le travaille, j'ai une chance de devenir super fort sur cet aspect.

Et c'est plus intéressant que de devenir moyen.

Alors, travaillez vos points forts !

mercredi 18 mai 2011

C'est comme une traversée de l'atlantique

Réaliser un projet qui implique un minimum de création (logiciel, livre, site web, etc.), c'est comme traverser l'Atlantique à la voile : on sait d'où on part, on a une idée de la direction qu'il faut prendre, mais on ne sait ni quand on arrivera, ni où exactement.
Si ça ne se passe pas trop mal on devrait finir quelque part de l'autre coté de l'océan, mais difficile de dire si ce sera au Mexique ou au Canada...
Si les vents sont favorables, ça ira vite, sinon...
Peut être que certains tomberont à l'eau :( et peut être même qu'un énorme iceberg arrêtera le projet.

Mais ce qui est sûr :
- si l'équipage s'entend bien, il y a bien plus de chances d'arriver à bon port.
- il y aura du risque, des moments exaltants et d'autres pénibles. Ce sera passionnant et fera des super souvenirs.
- l'aventure humaine aura été formidable (même en solitaire...) et on aura appris énormément.

Bon vent !

The simplest version works the best, and the first version is never the simplest.

From The simplest solution never comes first :

"The simplest version works the best, and the first version is never the simplest."

Il ne s'agit pas ici de logiciel, mais je crois que c'est valable pour tout, en fait.

Simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier, simplifier.

Livrer.

Empêcher le client de vouloir compliquer. Expliquer à l'utilisateur que c'est assez. S'il insiste, on est peut être passé à coté de l'essentiel. Repartir de zéro.

PS : Tiens, ça me rappelle Coluche : "Expliquez nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passez" ;-)

Détruire du code

From Less code is better :


"I think that the future belongs to organizations that learn how to strategically delete code. Carrying costs are larger than we think. There's competitive advantage for companies that recognize this."


Enlever les fonctionnalités inutiles, détruire le code correspondant. Supprimer les optimisations inutiles (exemple : algorithme compliqué pour "optimiser" la recherche dans une liste qui s'avère ne jamais contenir plus de quelques centaines d'éléments...)


Difficile à faire accepter , non ? 
"Comment ? Ce code qui a déjà mis si longtemps à être développé, il faut maintenant le jeter ? Vous êtes fous !"

Beaucoup d'entreprises considèrent que leur code est leur richesse. Il y a encore du chemin pour qu'elles le considère comme un handicap...

mardi 17 mai 2011

Bien faire

"Bien faire", ce n'est pas faire quelque chose de parfait. La perfection est coûteuse et rarement récompensée.
Le juste effort. Faire ce qui répond au besoin. Et qui fonctionne correctement, bien sur, c'est un minimum...

Promotion, avancement et autres évolutions

Il est toujours bon de rappeler le principe de Peter...

Objectif zéro sale con

Livre #1 : Objectif zéro sale con (Petit guide de survie face aux connards, despotes, enflures, harceleurs, trous du cul et autres personnes nuisibles qui sévissent au travail) de Robert Sutton, prof. de management.



A lire absolument !

Faites en moins

Faites en moins, mais faites le bien. Et faites ce qu'il faut.
Et ainsi vous pourrez en faire plus.

Dans les nuages

Aujourd'hui, on peut être sérieux et dans les nuages. Dans LE nuage, plutôt.

Le cloud, c'est formidable. Il suffit de presque rien pour ouvrir une boutique en ligne (Shopify, BigCommerce), pour disposer de son 'usine' logicielle (CloudBees) ou pour écrire un livre et le poser sur les étagères d'une immense librairie (TheBookEdition, Lulu).

Ca ne suffit pas à faire quelque chose de bien, ou quelque chose qui 'marche' (qui est acheté, utilisé, lu, mangé, écouté, etc.). Mais c'est facile d'essayer de faire un 'truc'. Pour expérimenter, pour apprendre, ou juste pour le plaisir de faire.

Mêlez vous de tout

Mêlez vous de tout ! C'est ce que je veux dire quand je dis de faire le papillon.

Vous êtes développeur : intéressez vous à la façon dont est vendu le logiciel que vous développez.
Vous êtes commercial : asseyez vous un moment à coté d'un développeur.

Si vous pensez que ce n'est pas votre boulot ou que l'on vous le dit... Mmmmh.... bad smell.

lundi 16 mai 2011

Livrer avec des bugs

Livrer un logiciel avec des bugs, c'est quand même une drôle d'idée, non ? D'accord, il est impossible de livrer un logiciel qui fonctionne à 100%. mais livrer une application incorrectement testée, c'est vraiment curieux, quand on y pense.

Est-ce qu'un fabricant de voitures livrerait un véhicule en sachant qu'il y a probablement quelques fonctions qui ne marche pas ? "Ca coûte trop cher de vérifier si le chauffage marche, on livre comme ça et puis les gens pourront toujours aller voir le garagiste si il y a un problème".
D'accord, mon analogie est discutable.

Mais livrer un logiciel pour lequel on n'a pas mis en oeuvre ce qui aurait permis de le tester, c'est manquer de respect. C'est se moquer des utilisateurs. Et aussi de ceux qui l'ont imaginé, vendu, créé et installé.

Donnez vous les moyens de tester.

Faites le papillon

Ce qui marche avec les masses d'air fonctionne aussi pour les paroles. Un battement d'ailes de papillon peut provoquer un ouragan, quelques mots peuvent changer des choses. Pour vous et pour d'autres.

Quand vous vous dites "c'est bizarre ce qu'il est en train de faire, là". DITES LE !

Vos paroles ont toujours une influence.

PS : et ce n'est rien à coté de vos actes...

Adopte un déchet !

Adopte un déchet !

Les sources d'un logiciel, c'est comme un parking de bord de route. En général si il est propre, il le reste. Mais dès que quelqu'un y laisse des saletés, cela "encourage" d'autres (et vous même) à faire pareil.

Alors, dans les sources aussi, adopte un déchet ! Un qui sent mauvais...


dimanche 15 mai 2011

Je vais...

J'ai déjà blogué, wizzé et twitté un peu par-ci par-là et même ailleurs. Mais sur le bout des pieds. J'ai juste chuchoté quelques mots. Souvent je me suis même déguisé - essentiellement par pudeur, peut-être, ou par peur ?
Ici, je vais essayer de parler plus.
Parler, penser, réfléchir, me tromper, répéter, m'interroger, recopier, expliquer, affirmer, partager, essayer de convaincre. Ca dépendra des jours.

Peut être que j'évangéliserai un peu, aussi. J'ai horreur de tout ce qui accompagne habituellement ce mot, mais il a le mérite d'être clair.

C'est facile

C'est facile. Nous avons tous plein de choses à dire. Si elles n'intéressent personne, ça n'est pas grave, sur un blog on propose, on n'impose pas.

Des idées qui se diffusent, c'est le monde qui s'ouvre. Sur un blog, chacun peut hurler ce qu'il a à dire. Ou hurler tout court. C'est gratuit et on y est libre.

Bref, je crois que je vais bloguer un peu.